Ma caverne d’Ali-Baba 

J’aime me réfugier dans ma chambre quand je suis énervé, quand je suis triste ou pour jouer sur mon téléphone, ma tablette. J’y vais aussi pour faire mes devoirs.

Ma chambre, c’est une annexe de la cuisine : bonbons, paquets de gâteaux et nourriture en tout genre. Sous mon lit, c’est la caverne d’Ali-Baba ! J’ai de tout : feuilles, papiers d’emballage de gâteaux ou de bonbons, jeux vidéos, jeux de société, BD… Je ne fais le ménage qu’une fois par semaine, alors en attendant, hop, tout sous le lit ! Ni vu ni connu.

Dans ma chambre, j’ai un énorme ours en peluche dont je me sers comme punching-ball ! Je me défoule dessus. Quand je me dispute avec mes parents, c’est mon ours qui prend. En ce moment, les disputes c’est à cause des devoirs, que je ne comprends pas toujours. Maman me les explique, mais je suis peu attentif, j’ai du mal à me concentrer : une mouche qui vole et hop ! Je n’ai pas écouté la leçon. Pas facile. Je préfèrerais être concentré, je ne sais pas comment faire pour que cela se passe mieux. Bref, en attendant, je tape sur mon ours !

Sur mon lit, je fais tout : des saltos, des roulades et je me filme en train de faire des roulades et des saltos. J’aime bien la gymnastique. Ça m’amuse et ça me détend.

Quand je mets de la musique dans ma chambre, ce n’est pas un peu : c’est à fond ! Parfois, je danse, sinon je chante ou je me contente d’écouter.

Quand on rentre dans ma chambre, c’est Londres ! Big Ben, le drapeau anglais, les rues, le bus impérial sont là en posters ! J’aimerais visiter Londres, ça a l’air beau. Ma sœur y est allée et c’est elle qui m’a fait découvrir cette ville.

• En temps de confinement… Aujourd’hui mes nouvelles impressions sur le confinement, c’est que je peux dormir une heure et demie de plus et que je peux me coucher une heure plus tard. Le matin, j’ai plus de temps pour prendre mon petit déjeuner. En temps normal, il faut que je me dépêche, car j’ai le bus à prendre pour me rendre au collège, et lui, il n’attend pas ! Ensuite, je commence les devoirs… et tous les jours, c’est la même chose. Sinon, à part ça, le confinement ne me plaît pas trop parce que je ne vois plus mes amis ni les gens que j’aime. Lorsque je veux me défouler, j’ai la chance d’avoir un grand jardin où je peux sortir en toute sécurité. J’aide mon père à entretenir le jardin : on taille les haies, etc. Je peux faire du vélo dans ma cour, elle est assez grande. En plus, j’ai une pinède juste devant mon jardin où je m’amuse à faire des cabanes dans les arbres. J’ai aussi une grande terrasse où je fais de la trottinette freestyle en réalisant des figures. Bref, je suis pas obligé de rester enfermé dans la maison, contrairement à beaucoup de personnes comme on peut le voir à la télé. Pour moi, le coronavirus (covid-19) c’est une maladie qu’on ne doit pas prendre à la légère, car tous les jours malheureusement il y a des personnes de tout âge qui meurent. Et moi, je n’ai pas envie d’attraper ce virus, car si je l’attrape, il est très contagieux, et toute ma famille serait contaminée et ce serait vraiment dangereux. Pour ne pas attraper le coronavirus, il faut rester chez soi, se laver les mains et si on a un jardin, il faut sortir dans son jardin. Pour moi, le mieux quand on habite dans un appartement ou un petit logement, c’est de ne pas toujours rester chez soi, mais au contraire de sortir un petit moment pour prendre l’air devant chez soi ou d’aller faire du jogging seul, mais pas très loin ; ou bien d’aller promener son chien ou celui du voisin, car si on s’éloigne trop, on peut avoir une amende sévère. Pour toutes ces raisons, je pense que le confinement est plus facile à la campagne qu’en ville.

Ma chambre…

Ma chambre c’est un endroit, mon endroit. Un lieu dans lequel j’aime me retrouver, un espace que j’adore observer et où j’aime passer du temps, rêver… Ma chambre c’est ma bulle, mon monde.

Pourquoi appeler ça «mon monde» d’ailleurs?

Peut-être parce que les objets qui la composent sont les miens, que c’est décoré à ma façon ou bien tout simplement parce que c’est ma chambre.

Ma chambre a différentes ambiances… Mon bureau, là où je passe la plupart de mon temps pour les devoirs ; ma fenêtre qui donne de la luminosité à ma chambre et qui m’offre une magnifique vue sur la montagne et sur la campagne. Mon lit est le cœur de mon refuge. C’est l’endroit que je préfère. Il est placé contre un mur pour libérer de la place, mais surtout pour créer un espace «cocooning». Sur mon tapis, j’aime m’installer, m’allonger pour écouter ma musique, parler à mes amis. Enfin, quelques étagères qui décorent mes murs et une penderie pour les vêtements : bref, une chambre d’ado quoi !

Dans ma chambre j’adore écouter de la musique, que ce soit avec mes écouteurs ou sur mon enceinte Bluetooth. La musique peut me faire danser, chanter, surtout quand elle est à fond ! Mais elle peut également me faire imaginer, penser, m’aider à me replonger dans des souvenirs d’enfance.

En fait, je suis très nostalgique, c’est ça, je crois, oui, la nostalgie. Cette chose qui nous rend triste, car on sait qu’on ne pourra pas forcément revivre certains moments de notre vie qu’on a aimés. Par contre, je sais bien que mon enfance n’est qu’une partie de ma vie, que je grandis et je m’attends à en vivre d’autres, aussi belles, dont un jour j’aurai à nouveau la nostalgie.

• Chambre confinée. Aujourd’hui, nous vivons une période très compliquée de confinement, et bizarrement en ce moment, ma chambre devient beaucoup moins importante et j’y passe peu de temps. Je n’y travaille plus, ce n’est que mon lieu de détente que je rejoins en fin de journée, une fois mes devoirs terminés. Le reste du temps, je suis en bas dans mon salon avec ma mère, mes chats, mon chien et je fais mon travail en leur compagnie.

La chambre dérangée

Dans ma chambre, je joue sur mon ordinateur, je fais mes devoirs, je lis. Je suis sur mon lit. Parfois, j’y invite des amis. Souvent, on vient m’y déranger. Dans ma chambre, tout le monde rentre comme dans un moulin. Je suis toujours là pour aider, on vient me chercher. Ma chambre est classique, basique, pas réellement décorée à part un jeu à fléchette et les trophées que j’ai gagnés lors de compétitions de pétanque. Je suis passé dans le journal pour ça ! Je m’y sens bien dans cette chambre, même si je suis souvent dérangé par ma famille qui m’appelle pour faire la cuisine, mettre la table, ranger tout et n’importe quoi. Mais bon j’aime bien aider les autres, je suis comme ça. Ma chambre c’est un endroit où je suis au calme, je m’y repose, me détends. C’est aussi un endroit où je joue avec des inconnus aux jeux vidéo. Dans ma chambre, j’aime écouter de la musique. Dans ma chambre, je peux crier ou me taire. Dans ma chambre, je suis seul. Dans ma chambre, je pense au présent, au passé et à l’avenir. Dans ma chambre, je me sens libre.

Chambre, intérieure et extérieure

Ma fenêtre donne sur une rue très passante à Canet, j’aime regarder les gens. J’imagine des histoires avec les passants.

Ma chambre est rangée, mais il ne faut pas ouvrir les placards !

Sur les murs, on trouve des posters de rugby de mes joueurs préférés comme Anthony Bouthier.

J’aime beaucoup les sports collectifs. Avec les copains, au stade, on rigole beaucoup et il n’y a pas de compétitions entre nous. Contrairement au collège, par exemple.

Dehors, c’est les copains, les rires, le partage, le rugby.

Dans ma chambre, la solitude, le travail, les réflexions.

Dehors, c’est la liberté sociale.

Dedans, la liberté de penser.

Dehors, c’est les autres.

Dedans, c’est moi.

• Pendant le confinement… Quand je suis dans ma chambre, c’est souvent pour me reposer, regarder des films ou bien faire mes devoirs. Je ne suis pas trop dans ma chambre en temps de confinement, car j’ai envie de rester avec mes parents et ma sœur, parce que la famille, c’est l’essentiel. Le rugby me manque beaucoup, mes amis encore plus, mais j’ai parfois l’occasion de rester quelques minutes dehors avec mon père pour jouer un peu au rugby. La journée, je fais mes devoirs, je joue aux jeux de sociétés avec mes parents et ma sœur, je regarde des films et je lis. J’appelle aussi les gens de ma famille pour quand même rester en contact même à distance. J’essaye aussi de faire du sport, même si c’est compliqué de sortir. Je trouve ce confinement très ennuyant, mais ça nous permet de réfléchir, de faire des choses qu’on ne fait pas habituellement et de profiter de notre famille.

Au collège, on m’appelle, Titou, tout ça à cause d’un mec qui un jour m’a dit « Toi, t’as une tête à t’appeler Titou». Depuis ça me suit. Ça ne me dérange pas. Ça m’amuse même. Mais dans ma chambre, pas de Titou !

Dans ma chambre, juste Vincent et CiNaZ.

CiNaZ c’est mon pseudo, mon blaze, mon nom virtuel, c’est une identification sur internet et pour les jeux. Par rapport à Titou et Vincent, CiNaZ est plus « professionnel». CiNaZ c’est Vincent, qui joue sous couvertures, on va dire. Sous cette identité virtuelle, je joue sur ma chaîne YouTube  qui s’appelle « xTREMy_CiNaZ ». Je fais des vidéos, des montages. Les joueurs me connaissent sous ce pseudo qui me permet d’être un peu différent de celui que je suis chez moi et au collège. Sous mon pseudo virtuel, je me sens plus sûr de moi, plus adulte aussi, je m’imagine une vie différente, la vie future, celle que je pourrais avoir si je devenais un streameur professionnel ou un YouTubeur. Quand je suis Vincent, prénom que me donnent mes parents, mes professeurs, mes amis, je reste à ma place, je vis le moment réel et présent, j’avance comme je peux. Quand je suis Titou, je suis le mec sympa du collège, mais pas vraiment moi. Pas si sûr de moi…

Vincent, et CiNaZ, s’entendent bien, ils rêvent d’avoir un PC dans leur chambre pour pouvoir faire de meilleurs montages, vidéos ou live. Titou n’est qu’une identité du collège. Un surnom d’école quoi, pas forcément choisi ni apprécié.

Sinon dans ma chambre personne ne rentre à part mon père pour me dire de venir manger ou des trucs comme ça. C’est moi qui fais le ménage du coup…

Dans ma chambre il n’y  a pas grand-chose à faire à part jouer à la Play avec mes amis IRL ou virtuels.

La chambre qui rassure

Je partage ma chambre avec ma petite sœur de huit ans. Nous nous entendons bien. Nous jouons aux jeux de société. Ma chambre prend de la place dans ma vie, c’est vraiment un espace où je me sens en sécurité des réseaux sociaux. Depuis que je ne vais plus sur Snapchat, je passe beaucoup plus de temps avec mes livres, ma famille, ma petite sœur. Avec elle, nous sommes très complices ; nous partageons un lit superposé qui flotte au milieu des jouets. Eh, oui, ma chambre c’est aussi un véritable Jouet Club ! Moi aussi j’ai une peluche personnelle avec laquelle je dors. C’est toujours le bazar dans notre chambre, mais mon lit est toujours fait. Il y a des affaires qui sont privées comme mes vêtements, mes cahiers, certains jeux… Dans ma chambre, c’est aussi l’endroit où je pleure, rigole, fais mes devoirs ou regarde la télé.

           Le week-end, ma chambre se transforme en une piste de danse où parfois nos parents viennent nous rejoindre. Les musiques que j’écoute sont plutôt celles des années 2000 avec des artistes comme 50cent, Will Smith ou les Spices girls. Mes parents et moi, on adore les mêmes chansons. Mon père m’apprend des pas de danse, je refais ce qu’il me montre, enfin j’essaye. Après, on se retrouve tous à danser dans le salon. J’adore ces moments !Ma chambre prend de l’espace dans ma vie. Pour moi, c’est vraiment un refuge parce que ma famille est ce qu’il y a de plus important dans ma vie. C’est un endroit où je joue avec ma sœur, où je partage tout avec elle. En gros, ma petite sœur, c’est ma moitié. Quand elle a peur, je suis là ; quand elle fait ses devoirs, je suis là. Pour moi la famille, c’est sacré, on se protège les uns les autres. C’est aussi ce que j’ai appris lors du confinement !

Une chambre aux couleurs de mes humeurs

Ma chambre, c’est mon refuge. Un endroit où je peux faire ce que je veux sans jugement et en toute liberté. Rêver, imaginer, danser, pleurer et même péter sans m’en excuser. De ma fenêtre, j’aperçois une petite forêt et quelques maisons. J’habite un quartier calme. J’aime rester longtemps à observer la nature.

Dans ma chambre, j’aime m’allonger sur mon lit pour écouter de la musique. C’est aussi là que je fais mes devoirs, souvent à contre-cœur. La plupart du temps, je lis, j’adore ça, m’aventurer dans d’autres mondes que la réalité. En ce moment, je suis en train de lire Nos Étoiles Contraires de John Green et je m’identifie à cette héroïne, qui atteinte d’un cancer se sent privée de sa vie, mais qui explore quand même le monde. Parfois je dévore mes livres préférés avec ma best friend, on reste connectée.

À mon bureau, je m’y assois pour regarder des films.

Sur mon tapis, je fais mes étirements.

Ma chambre a la couleur de mes humeurs. Si vous venez un jour d’énervement, vous trouverez les volets fermés, comme ma bouche. Dans ces cas-là, je boude dans l’obscurité, je suis obscurité. Si vous vous venez un jour de joie et d’excellente humeur, ma chambre sera lumineuse comme mon visage et vous me trouverez en train de danser, de rire, heureuse et gentille avec les personnes qui m’entourent.

Ma chambre suit mes envies. Elle est piste de danse ou bibliothèque.

Quand je danse, la plupart du temps je suis accompagnée par mes cousines ou mes amies et on twerke, on adore cette danse sexy et tonique. Ça nous fait passer le temps et rire. On partage un moment.

Quand je suis seule, je prends des Snap amusants pour les envoyer à mes amies.

Si mon frère rentre dans ma chambre, même gentiment la plupart de temps, je lui crie dessus… Si aucune réaction de sa part : j’appelle ma mère !

• De ma chambre confinée…

Pendant le confinement, mes habitudes se sont bousculées : je vois plus souvent ma famille, je fais des grasses matinées… Moi, j’aime pas trop le confinement parce que je ne peux plus me rendre à la bibliothèque. Cinq fois que je lis le même livre ! Je ne peux sortir que sur la terrasse et je mange pour faire passer le temps ! Parfois, je prends des nouvelles de mes amies et de ma famille plus éloignée. Je fais aussi du sport sur mon tapis. On tente une leçon de yoga en ligne partagée avec ma cousine. Je passe plus de temps dans ma chambre. Tout a changé, ma vie, le monde, mais ma chambre, elle, reste la même.

Faire de ma chambre un terrain de foot

Je suis de nature sportive, agitée, dynamique, je ne fais que ça : bouger.

Quand je vais dans ma chambre, je monte mes escaliers quatre par quatre et je les descends dix par dix.

Je me sens bien chez moi, mais j’ai du mal à rester en place. Je passe beaucoup de temps dans ma chambre, ce sont parfois des moments calmes, d’autres plus agités.

Ma chambre est meublée avec un lit, une table de nuit, un bureau, des casiers pour ranger mes affaires de cours, un placard pour mes vêtements, un tapis et un miroir.

De la fenêtre, je peux voir mes voisins, mais aussi observer le coucher du soleil. Je suis souvent seul dans ma chambre, mais il m’arrive parfois de la partager avec mon frère.

Seul, je passe la plupart de mon temps sur mon lit, soit à regarder des vidéos, des séries, soit à jouer sur mon téléphone. Mais quand j’en ai marre des écrans, marre de rester allongé à ne rien faire, je me lève et j’appelle mon frère pour lui proposer une partie de foot en chambre. Avec lui, ma chambre disposée en L et peu meublée se métamorphose alors en terrain de football ! Mon lit entouré de coussins devient cage de buts. Une fois que tout est installé, nous jouons à un contre un. On y passe beaucoup de temps.

Cependant, j’aime bien me retrouver seul pour écouter de la musique et danser sur des airs qui m’ambiancent, c’est pour cela que pour la play-list de la classe, j’ai choisi le titre Soirée de DJ Kayz !

La chambre de la colère

De la fenêtre de ma chambre, je vois la cabane perchée dans l’arbre de mon jardin, que j’avais construite avec mon père quand j’étais petit.

J’aime cette cabane.

Souvent de ma fenêtre, je tire sur la route avec mon pistolet à billes. Ça me défoule. Je fais attention, je ne suis pas idiot, mais j’ai besoin de tirer, de taper dans les murs aussi, parfois, quand la colère me déborde. Quand je vais à la chasse avec des copains ou avec mon grand-père, pareil, ça me défoule.

• En temps de confinement… Pendant le confinement, dans ma chambre j’aime bien me décontracter, lire dans ces cabanes que je me fabrique sur ou sous mon lit. Je m’occupe. Je joue au ping-pong, je saute sur le trampoline de mon jardin, je jardine, je joue à la console, je regarde la télé et je fais des jeux de société…

Fou de foot

Ma chambre est décorée de maillots, de coupes et de médailles, sans oublier mes premiers crampons enfouis tout au fond d’un tiroir dans un sachet où il est inscrit : « NE PAS JETER ! » Souvent je les regarde et je repense aux parties de foot au stade de mon village partagées avec mon père quand j’étais petit ou encore lorsqu’il m’accompagnait à mes premiers matchs et tournois. Ma chambre est plutôt centrée le football, vous l’aurez compris. C’est mon univers, celui qui me convient le plus avec les murs décorés de posters et de vieilles photos de moi enfant… au foot !

Une chambre en mouvement

Je m’appelle Marius. Pour moi, la chambre est l’endroit du changement. Elle évolue avec moi et incarne mes envies, mes humeurs. J’adore changer les meubles de place ! Ma technique : je dépose tout mon bazar sur mon lit, je pousse les meubles dans le couloir, je nettoie ma chambre à fond, puis un à un je replace les meubles dans une autre disposition.

Mon autre passe-temps dans ma chambre est de regarder la télé. Quelle que soit la place de mon lit, celle de ma télé est toujours la même : en face. Là, calé sur mon lit je regarde ma série préférée « Les marseillais » ou je joue à Fortnite. J’adore ce jeu qui consiste à être le dernier survivant ! Je dois bien y passer deux à trois heures par jours. Je sais c’est un peu trop, car je suis en troisième (malheureusement) : l’année du brevet ! Et j’ai des lacunes. Des lacunes plus ou moins importantes, donc faire mes devoirs me prend au moins une heure et demie, même si je sais que c’est insuffisant pour rattraper certains retards. Mais c’est plus fort que moi, après une heure et demie je ne tiens plus, je déteste les devoirs ! Depuis le CP c’est comme ça : l’école et moi ça fait deux !

Mes passe-temps préférés sont de voir mes amis ou d’aller à la danse. Cela fait sept ans que je pratique la danse et cette année je dois porter un corset. Je souffre d’une dystrophie osseuse de croissance (un problème sur une vertèbre). Encore une « Dys » ! Dyslexie , dysorthographie et maintenant une dystrophie ! Pas de chance !

Mais sérieusement, la danse, c’est ma passion. Avant de porter ce corset, je dansais tout le temps n’importe où. Je pratiquais environ onze heures par semaine. Sur les murs de ma chambre d’ailleurs il y a des photos de moi (je sais c’est bizarre), des images où je danse et d’autres où je suis récompensé par des médailles et des coupes.

Mes amis viennent souvent à la maison, j’aime passer du temps avec eux. Sinon, la saison qui s’associe le mieux avec ma chambre c’est l’été. Ma saison préférée : je l’attends toute l’année ! Cela signifie plus d’école, mais rivière avec les amis, piscine, plage, fête, stage de danse ; bref tout ce que j’aime !

Où est ma vraie chambre ?

Dans ma chambre, je dors, je lis, j’y range mes vêtements et mes jeux. J’aime surtout les BD.

 Ma chambre c’est l’espace où je mets en valeur mes diplômes, mes trophées de course, mes jeux de société préférés. Ma chambre, c’est moi qui l’ai décorée.

Ma vraie vie n’est pas dans ma chambre, mais à l’extérieur.

Quand je suis hors de ma chambre, j’existe.
Quand je suis dans ma chambre, je me demande ce que je deviendrai.

Quand je cours, je pense à devenir plus fort, dans ma chambre, je pense au futur, à l’avenir.

Je pratique la course à obstacles, l’athlétisme, le trail et le cani-cross (la course avec mon chien). Mes parents sont très sportifs, ils m’ont transmis leur passion.

Mon père est super fort, c’est pour cette raison que je pratique surtout avec ma mère. Je me sens plus à la hauteur avec ma mère. Pourtant, j’aime bien quand on pratique le sport tous ensemble.

Ma chambre n’est pas une salle de sport, un lieu de jeu et encore moins une salle pour discuter en famille, toutefois c’est le seul endroit où je trouve le calme quand tout le monde est à la maison. Il faut dire que ma petite sœur fait pas mal de bruit ! Elle est vive et bruyante, mais j’aime être avec elle, car c’est la seule personne qui accepte de jouer avec moi. Ma grande sœur est tout le temps dans sa chambre, mes parents trop occupés. J’adore les jeux de société, du coup j’en ai beaucoup, mais personne ne peut jouer avec moi.

Toutefois avec le confinement, on joue plus en famille, on se divertit, mais l’extérieur me manque.

Parfois, dans ma chambre je pense à mon métier plus tard. Je m’imagine devenir pâtissier. J’apprends les recettes de pâtisserie dans les livres, sur internet et je me demande comment les modifier, trouver de nouvelles saveurs, ajouter ma créativité. Dans ma chambre je pense à ma passion de la pâtisserie et j’espère que je vais réussir…

UNE CHAMBRE D’ADOLESCENTE COMME LES AUTRES

D’accord. J’ai compris, il faut parler de sa chambre. Ça ne doit pas être si compliqué. Mais le problème c’est que… Bah, ma chambre à moi me semble des plus banales, une chambre adolescente comme les autres : un lit, un bureau, une armoire et même une coiffeuse. Certaines personnes de mon âge aiment bien être seules dans leur chambre, mais moi, même si je le voulais, je ne le pourrais pas parce que je crois bien que mon frère et ma sœur ne comprennent pas le principe d’avoir une porte fermée! D’un autre côté, c’est vrai que ça ne me dérange pas plus que ça, et puis je les aime beaucoup alors….

Revenons à la description de ma chambre. Que dire ?

Encore une fois rien de très original pour une chambre adolescente : elle est en bazar.

Mes affaires sont éparpillées sur mon lit. J’avoue que le matin pour trouver des habits, c’est assez compliqué. C’est pourquoi je mets toujours les mêmes. Quand je m’imagine dans cette chambre comme si je m’observais à différents moments de la semaine, de l’année, de la journée, j’ai l’impression que plusieurs moi s’y cachent. Comme cette collégienne un minimum studieuse qui travaille sur son lit avec de la musique. Comme cette enfant sur les photos de famille. J’aime bien regarder les photos que j’ai accrochées sur mon mur, même si je sais que les regarder, ça me rend triste. La petite fille que j’étais doit sûrement me manquer. Il y a aussi dans ma chambre, celle qui aime se regarder dans le miroir de sa coiffeuse. Est-ce du narcissisme ? Est-elle superficielle cette fille qui se maquille pendant des heures ? Je crois surtout qu’elle aime s’amuser, jouer avec les couleurs, le rose, l’orange, le violet. Et quand enfin elle trouve ça joli, elle poste une photo sur les réseaux avec satisfaction. Être, paraître, jouer à grandir, c’est aussi ce que la fille devant le miroir aime faire. L’été, assise sur le balcon, sans doute le soir, éclairée par le réverbère qui illumine sa rue, une autre fille apparaît, la lectrice, la rêveuse, celle qui aimerait bien pouvoir échapper à sa vie banale et ressembler aux héroïnes des romans qu’elle dévore.

Dans ma chambre, je peux être toutes ces filles, toutes celles que je suis ou que je voudrais être et que personne ne connaît réellement. Une chambre d’adolescente comme les autres, je vous l’avais dit.

UNE CHAMBRE EN TRAVAUX D’AGRANDISSEMENT !

Ma chambre est en travaux depuis six mois. Elle sera prête en septembre. Je l’attends. Depuis ma petite chambre juste en dessous, je l’imagine. Plus grande. Dans ma chambre de collégienne, mon lit prend toute la place et plus rien ne rentre dans mon dressing. Ça déborde ! Ma nouvelle chambre, celle de demain, celle du

lycée, sera spacieuse, claire avec un grand dressing et une salle de bain rien que pour moi – ce qui m’évitera la guerre matinale avec ma mère ! Dans ma salle de bain, j’imagine une douche à l’italienne et un grand meuble pour y ranger tous mes

produits de beauté. Il y aura aussi un canapé-lit pour que mes amies puissent venir dormir. Je nous imagine réviser le bac ici.

Dans ma chambre de demain, du futur, celle du dessus, il y aura des guirlandes accrochées aux poutres. J’adore ça les guirlandes ! Je veux en mettre partout, de la lumière partout ! J’imagine mon lit sous le velux pour que je puisse regarder les étoiles.

Demain, quand je me vois dans ma chambre, je m’imagine heureuse d’avoir enfin un grand espace à moi. Heureuse d’avoir assez de place pour moi, ma vie de lycéenne.

De ma petite chambre du dessous, quand je déménagerai dans celle du dessus, je ne garderai que ma petite coiffeuse lumineuse. J’adore cette coiffeuse avec son miroir qui s’allume ! Ma petite coiffeuse et tous les souvenirs de mes années collège, c’est ce que j’emporterai.

Ma chambre, la vraie

Mes fringues sont par terre, ça énerve ma mère parce qu’elle est maniaque, mais moi ça me saoûle de ranger !

J’aime pas qu’on entre dans ma chambre sans frapper, ou qu’on la range à ma place, car je ne retrouve plus mes affaires.

Pour décompresser, je dors ou je me mets sur le rebord de ma fenêtre duquel je suis tombée un jour (mais on vit en maison de plain-pied !).

J’écoute de la musique ou je vais au cheval. Ça me calme beaucoup d’aller au centre équestre, car j’adore les chevaux. Je les trouve si beaux, si gentils… J’aime passer du temps avec eux.

Ma vraie chambre, mon refuge, c’est le centre équestre car je me sens bien auprès des chevaux.

Avec eux, je me sens mieux qu’à l’école. Je prends Rocky qui est mon cheval préféré, car il est rapide et saute très bien et avec lui je galope… J’adore la vitesse à cheval. J’aime aussi Prems, un cheval impressionnant qui mesure 1m80 et pèse 800kg. Prems m’a fait tomber plusieurs fois, heureusement rien de grave, même si une fois je me suis fait très mal au dos. Depuis, je ne le monte plus, mais j’aime être auprès de lui pour le travail à pied ou en balade. Il est plus calme en balade qu’à la carrière. Même s’il m’a fait tomber, je ne lui en veux pas, je ne suis pas rancunière avec les chevaux ni avec les humains d’ailleurs, je pardonne facilement.

• En temps de confinement…Depuis plusieurs semaines je suis en confinement à la maison avec ma sœur Laurie à cause du COVID19. Je suis agacée par la quantité de devoirs qu’il faut faire à la maison, je trouve que le travail chez soi est difficile et j’ai beaucoup de mal à me concentrer. Heureusement ma mère prend beaucoup de temps pour m’aider.Le plus difficile est de ne pas voir mes amis. Je ne croyais pas que l’école me manquerait tant un jour ! Le centre équestre me manque aussi énormément comme ma monitrice, mes amis, les chevaux.

Ma chambre musicale

Quand je rentre dans ma chambre après le collège, je n’ai pas toujours le moral. Je pose mes affaires sur mon bureau, allume mon enceinte, prends mon téléphone et clique sur ma playlist. Je lance une musique qui bouge ou au tempo plus lent, ça dépend de mon humeur. Pendant que j’écoute la musique, je me mets devant mon miroir, je me démaquille, je me mets à l’aise. Quand je ne suis pas très bien, je prends mes écouteurs, monte sur mon lit et j’écoute une musique douce, calme. À cet instant, je me sens coupée du monde. Apaisée.

Je trouve ça étrange, car l’année dernière je n’écoutais presque pas de musique. Depuis la maladie de ma mère, elle m’est devenue nécessaire.

Mon prénom, mon nom et moi-même…

Je suis un adolescent, bientôt un jeune homme. J’évolue physiquement et moralement. Ma chambre fait de même, elle grandit avec moi. Elle se défait et se refait, tout va de pair. Quelquefois, la solitude m’envahit et plus rien de bouge.

Me voilà qui monte les escaliers. On a tous des escaliers différents. Les miens sont en carrelage blanc avec une rambarde en acier ondulé, faite sur mesure. Arrivé devant la porte, je l’ouvre délicatement ou brusquement, selon mon humeur du jour.

Je suis rentré, je suis seul, je suis libéré de tout et je laisse le rien monter en moi.
C’est une chambre banale.
Quatre murs, un plafond. Un lit. J’aime m’y asseoir, dormir, lire, m’y réveiller chaque matin. Je vous laisse imaginer ce décor, pour que vous vous y sentiez comme chez vous. Un ou deux pas. Voici le bureau. J’aime m’y asseoir, sortir un cahier, une feuille, un stylo, rien de plus, vous l’aurez compris, j’écris. J’écris pour me divertir, me concentrer, me libérer. Cela peut durer deux minutes comme plusieurs heures.
Sur le mur de gauche, une étagère. Quatre pantalons, cinq tee-shirts, trois pulls et quelques sous-vêtements. Juste de quoi s’habiller pour une semaine ou deux, pas plus. À droite, d’autres étagères où sont déposés mes souvenirs. Des cailloux, des coquillages, souvenirs de vacances, de voyages, mais aussi reliques de mon enfance, petites chaussures, vêtements de bébé. Tout est bien rangé, entretenu.
Dans mon dressing, mes lectures sont classées par ordre chronologique. Mes anciens LEGOS sont rangés par couleur dans des boîtes différentes avec ces milliers de petites pièces qui peuvent en s’assemblant ressembler à mon imaginaire. Faire, défaire, refaire. On trouve aussi dans cette petite pièce surchargée mon tout premier drone qui ne pouvait voler qu’à une centaine de mètres et qui retombait à chaque bourrasque. Tout en haut de l’étagère, presque au plafond, la maquette en papier d’une ville imaginaire que j’avais réalisée.
Ma fenêtre est une fenêtre comme les autres, se sont les idées, les pensées qui y naissent qui sont singulières. Les miennes.
Les yeux clos, j’ouvre la fenêtre.
Dehors, c’est un soleil levant qui illumine les montagnes.
Un nuage de grues passe, signe de liberté.
Je me dis que moi aussi un jour je pourrais m’envoler, aller là où je veux.
Je rêve et rêvasse jusqu’au moment où le soleil atteint son zénith. Il est midi au milieu du mois de juin. C’est bientôt les vacances d’été.
Mes parents m’appellent pour manger, je referme la fenêtre.
Je fais le tri dans mes pensées, retiens ce qui est à retenir, oublie ce qui doit l’être.
Je ne pense à rien. Je suis un adolescent, bientôt un jeune homme.
Demain, nul ne sait qui je deviendrai ; c’est à moi que ma vie appartient.

Mon lit, ma vie

Mon lit est au centre de ma chambre. J’y passe la plus grande partie de mon temps et tout tourne autour de lui. Mon lit est le centre de ma vie : j’y dors, j’y travaille, j’y regarde des séries, des films, je m’y connecte aux réseaux sociaux. Ce lit est refuge lorsque je suis triste, endroit de bonheur lorsque je suis heureuse, lieu de doute lorsque je me questionne. Été comme hiver, printemps comme automne, mon lit est important. C’est un lit à deux places, une petite pour moi, l’autre pour mon chat qui ne me quitte pas. Mon lit n’est pas souvent fait, mais ça m’est égal tant que je peux y dormir et qu’il est propre. Ce lit est un peu une chambre en miniature, unepetite maison sur pieds. Il est armoire (au grand dam de ma mère), bureau, il fait aussi office de salle de cinéma, de bibliothèque pour lire les ouvrages imposés, de salon lorsque j’invite les amis pour discuter de tout, de rien, jouer, il est aussi ring lorsqu’avec avec mon frère on se bat, et, à toute heure de la journée : magnifique panier pour mon chat. Sur mon lit, je passe aussi beaucoup de temps à écouter de la musique tout en imaginant ce que pourrait être mon futur. Qu’il soit proche ou lointain. Avec qui je serai encore amie ? Qu’est-ce que je ferai de ma vie ? Est-ce que j’habiterai dans une maison ou un appartement ? Qu’est-ce que je vais faire demain ?

Mon lit me fait voyager dans l’avenir !

Dans mon monde

Je suis dans ma chambre, en train de lire un livre de Danielle Steel. C’est une écrivaine que j’aime pour la finesse de ses textes, la forme de son écriture. Le soir, j’aime la lire allongée sur mon lit. Je prends tellement de plaisir à la lecture ! Avant d’aller me coucher, j’aime discuter avec ma mère du chapitre ou de la page en cours. Je lui raconte ce que j’ai aimé, tout en lui remémorant ses souvenirs de lecture, certains passages ou des détails qu’elle avait oubliés.

C’est vraiment notre rituel, notre petit moment à nous ! Tous les soirs, on discute, on partage autour d’un livre. Cet instant de complicité nous rapproche de plus en plus.

Les livres que ma mère a aimés, je les lis. Je me laisse guider. J’aime qu’elle me conseille, me transmette ses coups de cœur.

Le soir, c’est un vrai moment de détente. Un rituel. Je me mets à la fenêtre, je regarde le jardin. Je savoure l’ambiance cocooning de ma chambre éclairée avec des bougies et je me plonge dans la lecture. Je m’enfonce dans un livre comme sous ma couette moelleuse avec un sentiment de réconfort et de bien-être. Un temps pour moi, mon monde, une passion qui chez nous se transmet de mère en fille.

DANS MA CHAMBRE : mes identités réelles et virtuelles

Ma chambre, c’est un monde de dessins.

Il y en a partout !

Sur mon bureau : des feutres, des crayons, différents types de papiers, mes humeurs aussi.

Quand je suis en colère, mes dessins sont petits, nerveux, gribouillés.

Quand je suis plus calme, ils sont plus soignés, plus achevés comme mes idées.

Quand je suis plus calme, je sais créer.

Dans mon refuge…

Dans ma chambre, je peux y passer des heures, à dormir, à écouter de la musique, à regarder des séries sur Netflix, à faire des recherches sur Internet ou à parler avec les amis sur les réseaux sociaux, parfois ils viennent à la maison. Je joue aussi aux jeux vidéo, sans être addict. Je réalise des montages vidéo avec de la musique. J’aime dessiner des mangas. Je fais aussi de la boxe et des exercices pour être en forme !

J’ai un clic-clac sur lequel je dors, il est confortable, on peut le replier en journée et on y est bien calé pour regarder des films.

Dans ma chambre, je me sens calme, je suis à l’aise tout le temps, car je sais que personne ne viendra m’embêter, à part ma petite sœur !

Dans ma chambre, je trouve toujours quelque chose à faire, même quand je n’ai rien de particulier à faire car j’ai beaucoup d’imagination.

J’aime bien que ma chambre soit rangée, sinon ça me stresse.

Contrairement à d’autres personnes, je ne pense pas que rester dans sa chambre soit une punition, mais plutôt une récompense.

J’ai des collections de pierres précieuses, j’y tiens beaucoup. C’est pour ça que je ne les montre presque jamais, car je ne veux pas les abîmer.

Tout ça pour dire que ma chambre, je l’aime bien, et que je suis calme dedans.

• En temps de confinement… Pendant le confinement, je suis encore plus dans ma chambre que d’habitude. Je trouve des occupations. Je fais mes devoirs et j’apprends mes nouvelles leçons le matin, car maman nous réveille tôt, comme si nous allions réellement à l’école. Puis, je fais des jeux de société avec ma sœur ou une activité avec maman. Cette après-midi, je vais cuisiner un gâteau pour le goûter. Heureusement que je peux sortir dans le jardin prendre l’air, car je commence à attendre la fin du confinement avec impatience. Je m’ennuie sans mes copains et les journées sont longues. Heureusement que j’ai ma sœur qui me fait rire. Ce confinement me fait ressentir de l’énervement de la tristesse !

Ma chambre : un rêve les yeux fermés

J’ai une chambre à moi. Des livres, des jeux vidéos, mais surtout beaucoup de jeux de société, même si personne ne veut jouer avec moi.

Parfois, je m’ennuie. Alors, je rêvasse. Je passe une bonne partie de la journée à rêver, je rêve les yeux fermés, couchée sur mon lit. J’aimerais pouvoir m’endormir plus facilement, je mets beaucoup de temps à trouver le sommeil.

De ma fenêtre, je vois mon jardin, le portail et à côté, un magnifique olivier…

J’adore recevoir du monde chez moi, surtout mes amis ; ça me change les idées et je passe un bon moment avec eux.

Ma chambre est souvent en désordre et je la range rarement. C’est comme ça que je l’aime, en désordre, même si ça ne plaît pas à ma mère et qu’elle me demande tout le temps de la ranger.

J’aime beaucoup lire. Parfois des romans, le plus souvent des BD. En même temps, je ne lis pas souvent. Pourquoi ? Soit que je n’en ai pas envie, soit que je ne sais pas quoi lire, que j’ai déjà lu les livres dont je dispose.

Dans ma chambre, je joue aussi de la clarinette. C’est ma sixième année d’apprentissage, j’aime bien cet instrument.

Et surtout dans ma chambre, j’écoute de la musique comme Halsey control ou Halsey Gasoline. Pour moi la musique est un moyen d’exprimer ma colère, ma tristesse ou ma joie.

Ma chambre bulle

Avant le confinement, ma chambre était un lieu où les pensées se perdaient et où les idées voyaient le jour.
Ma chambre était le cœur qui faisait fonctionner la machine.
Elle était le fruit de mes créations et de mon imagination.
Ma chambre était une chambre tout à fait normale, avec un lit, un bureau, une armoire ; pourtant pour moi, c’était un jardin secret dont j’étais la seule à avoir la clé et à connaître tous les bienfaits qu’elle procurait.
Cette chambre avait plusieurs facettes, comme un diamant suivant la lumière elle pouvait changer d’apparence et ainsi devenir studio photo, salle de travail ou lit de rêverie. Ma chambre respirait, changeait d’humeur en fonction de mes goûts, de mes envies.

Depuis le confinement quelque chose a changé.

Ma chambre est devenue l’endroit où je passe le plus clair de mon temps, là où je mange, là où je dors. Une bulle de protection où rien de négatif ne peut entrer. Une barrière contre le négatif. Ici, seule la bonne humeur est au rendez-vous. Ma chambre est devenue l’endroit où je me sens le mieux. Encore mieux qu’avant et j’espère que ce n’est qu’un début.

Ma chambre, mon espace personnel

De mon point de vue c’est l’endroit le plus important de la maison. On peut tout y faire sans être jugé, se prendre pour Superman, devenir une fille, lire, avoir des fous rires tout seul pour rien, sans jamais avoir honte. La chambre est un espace de grande concentration, de respect envers soi-même et de progrès psychologiques, même s’il y a toujours quelqu’un qui nous dérange. En effet, le calme est trop beau pour être vrai et le silence total : impossible à imaginer ! Ma chambre, c’est un peu moi. Mon cerveau ressemble à cet espace personnel avec des livres, de la documentation, des divertissements. Je peux y mettre de l’ordre ou au contraire laisser le bazar. C’est vraiment un deuxième moi ma chambre ! Elle a beau n’être qu’une parcelle de pierre et de ciment sa présence me rend moins seul ; je peux lui confier tous mes secrets, je peux être sûr qu’elle ne les répétera à personne. Ma chambre est un espace extérieur où je peux me sentir comme je suis à l’intérieur.

La Chambre D’Erwan

De ma chambre, je vois de la pelouse, des fleurs, des arbustes et j’ai aussi vue sur les voisins. Je les vois, mais leur vie ne m’intéresse pas, je ne les regarde pas. Les murs de ma chambre sont blancs recouverts de photos de moi et de ma famille et de posters du Paris-Saint-Germain (l’équipe que je supporte). Sur les étagères, on peut trouver une coupe de ma sœur et des médailles de mes anciennes compétitions. J’ai demandé à mes parents de redécorer ma chambre en y ajoutant des LED et de repeindre un pan de mur en bleu. On verra…

Je suis tranquille dans ma chambre avec mon lit confortable, entouré de mes doudous. C’est un lieu où je me sens bien dans les moments compliqués comme dans les bons moments. En cette période de confinement, ça va, mis à part les devoirs, car il y en beaucoup. J’aide souvent ma mère et mes sœurs à la maison, pour ranger les courses… Je m’entends bien avec mes sœurs, on partage, on se prête les affaires, on discute, on joue. Mais quand je me dispute avec maman pour les devoirs, je fonce dans ma chambre. En ce moment, les cours c’est trop dur, j’ai du mal et ma mère veut que je travaille plus. Je ne me sens pas concentré. Il faut que j’arrête d’écouter de la musique quand je travaille. J’adore ma mère et j’aimerais bien que ça se passe mieux ; qu’on se dispute moins. Si je jouais moins à la console, ce serait plus facile, mais j’ai du mal à arrêter seul. C’est que j’adore les jeux vidéo, j’aimerais en faire un métier. Il faudrait que je fasse la part des choses. J’aime ma mère et je déteste me disputer avec elle.

Ma chambre est un refuge pour animaux

Je suis une fille qui éprouve souvent de la tristesse. Une fille qui a des crises d’angoisse, de stress, de peines et qui manque de confiance en elle. Heureusement, j’ai des animaux. Eux seuls me permettent de penser à autre chose, de m’évader loin d’ici. Ils sont avec moi, vivent avec moi dans ma chambre. Je peux passer des heures à les observer. Des heures face à mon poisson, des heures avec ma tortue, l’observer évoluer, tenter de lui apprendre à ne plus avoir peur des humains. Ce que j’aime par-dessus tout, c’est m’occuper de mon hamster. Quand je rentre de cours, j’adore les retrouver. M’occuper d’eux me détend après le collège, car les cours sont les principales causes de mes peines et mes angoisses. Ce n’est pas facile de prendre soin des animaux, il faut les nourrir, les changer et leur porter de l’attention, mais moi j’aime ça, je me sens bien avec eux dans ma chambre. Je ne sais pas comment je pourrais tenir sans leur présence rassurante. Ma tristesse, mes angoisses me rongeraient s’ils n’étaient pas là le soir après les cours. Même quand je pleure ou que je suis énervée, je m’occupe d’eux. Cela me permet d’extérioriser tout ce que je ne sais pas dire. Au fil du temps, je suis même parvenue à créer des liens très privilégiés avec mon hamster. À force de lui montrer la porte de sa cage, il sait maintenant sortir tout seul ! Je ne pensais pas que c’était possible une telle relation. J’aime ma chambre parce que mes animaux y vivent avec moi. Ils m’aident dans les moments compliqués, mais ils sont là aussi quand je vais bien. Ils sont fidèles.

Ma chambre est une ferme, un refuge pour poisson, hamster, tortue et adolescente !

La chambre de la complicité

Ma chambre, c’est l’endroit où je peux être tranquille, où je peux me reposer, penser. J’aime y écouter de la musique, évacuer les émotions qui me submergent parfois. Dans ma chambre, j’aime être seule, parler avec les amis sur les réseaux sociaux. Là, je suis souvent dérangée par mon frère. Il aime venir m’embêter, m’énerver. Quand il rentre les week-ends, c’est la première chose qu’il fait : venir m’embêter dans ma chambre. Une vraie passion chez lui !

Moi aussi j’aime bien l’embêter, c’est ce qui nous réunit, mais la plupart du temps derrière les disputes, on rigole. Quand on a fini de se chercher, on s’installe dans ma chambre ou dans la sienne, on écoute de la musique ensemble, on échange nos playlists, on partage nos coups de cœur, on recherche des jeux en ligne, des programmes sur Netflix et des activités à partager le week-end.

Mon frère est en général absent le reste de la semaine, son école est à quelques heures de chez moi et il a un appartement là-bas.

Depuis le confinement, il est à la maison. On fait des gâteaux ensemble, on parle. Il adore faire du sport, il va souvent courir dans la campagne, il veut que je l’accompagne, mais je n’aime pas courir. Tous les deux, on a envie d’accrobranche en ce moment et de plein d’activités qu’on aime et qu’on ne peut plus faire à cause du confinement. En fait, je profite de ces instants avec lui, car en temps normal, il n’a pas beaucoup de vacances.

Ma chambre c’est moi !

De ma chambre en rez-de-jardin, je peux très facilement m’échapper par la fenêtre. Je peux rêver, imaginer. De là, j’ai une vue sur le jardin et le bateau familial remisé.

Dans ma chambre, le soleil vient souvent imposer sa douce lumière. L’été, il y fait particulièrement bon. Malheureusement, c’est souvent le bazar, il faut dire que je n’aime pas beaucoup ranger, mais au moins quand je range, ben, je range à fond !

On y trouve de nombreux posters de rugby, surf, films, ou encore des photos de famille, ce sont ceux que j’aime et ce que j’aime. Dans ma chambre, il y fait bon vivre. L’été, j’adore écouter les oiseaux et la nature. Parfois, des amis viennent. C’est toujours un moment joyeux quand ils viennent.

J’y aime réfléchir, le calme m’inspire. J’y fais souvent mes devoirs.

En résumé, ma chambre me ressemble : sportive, calme dans la solitude et très agitée quand mes amis sont là !

• En temps de confinement… Lors du confinement ma chambre est devenue l’endroit que je fréquente le plus. J’aime bien ma chambre, mais le confinement, c’est lassant .

Entrez dans ma chambre de lectrice !

Bienvenue chez moi. Entrez, entrez… C’est une chambre au premier étage, deuxième porte face à l’escalier. Une chambre de lecture. À peine arrivé, je vous invite à plonger dans un roman et à venir me retrouver aux côtés de mes personnages préférés. Loin du quotidien, j’ai l’habitude de m’évader. Vous verrez, c’est dur de s’arrêter. La lecture est une drogue. Quand on commence, on ne peut plus s’en passer et quand je n’ai plus de livre, je suis vraiment en manque, déprimée, désagréable. C’est pourquoi lorsque je découvre un nouveau roman, je le chéris comme un doudou. J’aime les bons gros romans, aussi épais que dix crêpes superposées ou qu’une boîte de mouchoirs. J’aime les romans avec des personnages de mon âge ou presque, entre douze et quinze ans, auxquels je peux m’identifier qu’ils soient filles ou garçons. Vous souhaitez connaître mon conseil de lectrice ? Trouvez une histoire qui vous corresponde vraiment, lisez le résumé sur la quatrième de couverture, et si cela vous tente, ouvrez-le et commencez l’aventure ! Vous verrez… Toutefois, il est fort possible que la lecture ne vous procure pas les mêmes sensations que moi, chacun est unique. S’il y a une chose dont je suis certaine, c’est que chaque livre a sa personnalité et que s’il vous ressemble, alors cela produira un effet magique. 

Bienvenue dans ma chambre. Bienvenue dans les livres et les mondes extraordinaires, loin de la réalité ! 

• En temps de confinement… Durant cette période de confinement, j’ai constaté que mes lectures sont sans fin, ce qui m’aide à surmonter la monotonie des jours qui se ressemblent.

Mon espace vital

Ma chambre est l’endroit où je passe la plupart de mon temps, c’est mon territoire, mon espace vital. Dans ma chambre j’aime dessiner, regarder des films, m’habiller, faire des masques de beauté, écouter de la musique, faire du sport et plein d’autres choses. Ma chambre est un refuge, j’y suis quand je suis triste, joyeuse, stressée, quand il pleut et quand il fait beau. Dans ma chambre je suis libre, car je suis loin de tout le monde, je peux m’isoler et être tranquille sans constamment être surveillée. J’aime penser, imaginer des scénarios impossibles, réfléchir à plein de choses comme à ce que j’aimerais faire plus tard ou me remémorer des souvenirs. C’est là aussi que je fais mes devoirs, même si j’ai un bureau que je n’utilise d’ailleurs presque pas. Dans ma chambre, j’aime créer une ambiance de détente en allumant des lumières ou des guirlandes, en affichant des photos qui me rappellent de bons moments passés. Ma chambre me correspond et je m’y sens bien.

Rien, je n’ai rien qui vient dans ma tête. Je m’ennuie, je n’y arrive pas, je ne sais pas quoi écrire. Je pense à autre chose, mais rien qui parle de ma chambre et puis je n’ai pas envie de parler de ma chambre ni de moi. Pourtant c’est simple de parler de sa chambre, mais cela ne m’intéresse pas et je n’y vois aucun intérêt. Pour l’instant je n’aime pas trop m’exprimer à travers l’écriture, mais peut-être que plus tard cela changera. J’ai envie de partir, de laisser une page blanche sur la table avec le crayon en laissant quelqu’un d’autre venir à ma place qui aurait envie de parler de la sienne. Je ne sais quoi vous dire. Vous allez sûrement trouver que ce texte est court et j’en suis désolée.

Shopping Room

Je suis une fashionista. Ma passion : la mode et le shopping. Chaque samedi je vais avec mes amies acheter des habits, ça me détend, c’est ma thérapie. Tout mon argent, je le dépense dans les fringues. J’ai pas forcément un style prédéfini : mon style, c’est ce qui me plaît. Quand je rentre de mes après-midis marathon — car oui, acheter des vêtements est un sport —, je transforme ma chambre en podium de défilés. J’essaie mes nouveautés, je prends la pause et des photos jusqu’à l’épuisement. Là, je jette tout par terre, je m’affale et me laisse échouer sur ce gros tas de tissus coloré : une île. Parfois ma mère me dit : « tu n’en as pas marre d’acheter tous ces vêtements ? » Pour éviter de me faire réprimander, je cache mes nouvelles trouvailles et quand mère me demande si ce que je porte est nouveau, je lui réponds : non, non, ce sont des vieux trucs ! Sous mon air de jolie poupée, j’ai un cœur, un cerveau, une sensibilité. D’ailleurs tous les vêtements que je ne porte plus ou qui ne me vont plus je les donne à des personnes qui en ont besoin. C’est juste que ma passion de la mode me détend, m’évite de prendre les choses trop au sérieux. Ma chambre et mon dressing me ressemblent : des espaces désorganisés, simples et gais. Je me sens bien quand je suis dans mon dressing, coupée du monde à jouer à la starlette. Je m’amuse, je me déguise, je joue avec la féminité, celle que la société impose, celle que j’aime, mais aussi avec l’image de celle qui se cache derrière les vêtements, une fille qui pense, apprend, s’interroge sur l’avenir. En réalité, je me moque de ce que les autres pensent de mon apparence, ce qui compte c’est que je me plaise. Une fashionista naturelle, bien dans sa peau, libre, légère, fantaisiste. C’est ce que je suis dans ma chambre.

Ma chambre est ma maison dans la maison

La déco, c’est moi ! J’aime refaire la décoration comme je le veux, comme je le ressens, c’est mon chez moi, faut que ça « pète » !

Dans ma chambre, j’y suis H24 ! J’aime bien inventer ma vie future, rêver, penser en général en écoutant de la musique. Ce que j’aime le plus, c’est préparer des chorégraphies, choisir des musiques, inventer des mouvements pour un spectacle imaginaire. Ma chambre, elle suit mes humeurs, parfois c’est très calme et parfois je mets la musique à fond ! Souvent c’est très lumineux, le soleil y est toute la journée. Je ne baisse les volets que pour regarder des films.

J’adore passer du temps dans ma chambre, c’est comme si c’était mon appartement, j’y vis ma vie. J’aime y être seule, c’est mon refuge, un lieu où je peux penser, danser, colorier, travailler, ne rien faire. Dans ma chambre, je suis libre et celle que je veux. Quand je dois faire mes devoirs, au lieu de les faire au bureau, je les fais sur mon lit. Mon lit, c’est encore un petit appartement dans mon appartement, confortable, accueillant, j’y suis bien au milieu du bazar. En fait mon lit, c’est l’élément principal de ma chambre ! On passe beaucoup de temps ensemble lui et moi, c’est un peu mon meilleur ami : c’est dur de le quitter et quand je le retrouve, je lui saute dessus !

Mon espace de liberté

A la fenêtre de ma chambre souvent je prends l’air, je regarde les vignes, la coopérative et la superette en écoutant de la musique.

Dans ma chambre, je peux mettre le bazar et faire ce que je veux. Je suis libre de faire ce que je décide. Dans ma chambre les couleurs sont variées.

J’aime que ce soit gai.La chambre est l’endroit idéal pour se concentrer. J’y travaille à mon bureau, face à la fenêtre. Parfois, quand je pense à l’avenir, je m’imagine devenir pompier, sauver des vies, devenir un héros. J’aimerais bien être prêt un jour à donner ma vie pour les autres.

UNE CHAMBRE ÉVOLUTIVE

Souvent je change tout parce que tout change autour de moi. Je change. Mon style change, mes coiffures changent, mon maquillage et ma chambre aussi. Ma chambre évolue avec moi. Quand quelque chose de négatif se produit, je me sens obligée de déplacer mes meubles ou de refaire toute la déco. Paradoxalement, le fait de changer de chambre, de passer sans cesse de celle de chez ma mère à celle de chez mon père me dérange. D’une semaine à l’autre, ça ne donne pas le temps de m’adapter, de me sentir chez moi. À peine installée, qu’il faut reprendre quelques affaires pour repartir. Ces deux chambres sont très différentes, pourtant, elles se ressemblent. Elles me ressemblent. Elles évoluent comme moi, suivant mes humeurs.

J’écoute beaucoup de musique. Dans mes deux chambres à toute saison. C’est quelque chose de très présent dans ma vie, la musique, avec mes écouteurs ou sur l’enceinte. Je déteste le silence complet. Dans ma chambre, je me sens seule quand vient la nuit. Finalement, c’est un cercle vicieux, je n’aime pas les changements précipités, mais j’en ai besoin pour tourner la page.

Ma vie en nostalgie

À peine allongée dans mon lit, je commence. Je me repasse le film de la journée, je me souviens du matin avec l’idée de plein de choses à réaliser, mais c’est le soir où je me rends compte que je n’ai pas eu le temps de faire tout ce que j’avais prévu. Souvent avant de m’endormir, je me dis que la vie passe vite, que l’on n’a pas le temps de se retourner que déjà les mois, les années se sont écoulées. Je pense à hier, à l’année passée, à ce que j’ai vécu de bien ou de mal, aux amis perdus et à ceux rencontrés. Je fais le point le soir dans mon lit. Je suis seule, tranquille, parfois triste, c’est vrai. Alors, j’aime bien écouter de la musique pour me changer les idées. Les musiques font partie de ma nostalgie ; elles me rappellent des événements, des souvenirs, des visages et je me souviens du passé, du temps qui passe à une vitesse folle. Dans ma chambre, le soir, je suis une fille nostalgique. Et j’aime ça.

Dans ma chambre de plein air…

Dans ma chambre je me sens bien. C’est un refuge où je joue, je pleure, j’écoute de la musique, j’invite des amis. Parfois, je me mets à la fenêtre pour écouter de la musique, je me pose. J’aime aussi regarder des films pour m’aider à m’endormir… Bref, ma chambre, c’est l’endroit où je fais tout. J’ai choisi ma décoration et ça me plaît beaucoup. Ma chambre est spacieuse et confortable.

J’ai deux chambres en réalité : une chez ma tatie, l’autre chez ma mère. Chez ma mère, je peux inviter des copains ; il y en a toujours plein à la maison. On joue à la Play, on regarde des vidéos, on rigole. C’est accueillant ! Les amis se sentent bien dans ma chambre chez maman et ça fait plaisir. En revanche, je déteste la vue de ma chambre sur le supermarché de Carrefour. Ce n’est pas très joli,  il y a beaucoup de voitures, c’est un peu bruyant, et quand je fais du trampoline dans mon jardin, on peut me voir du parking.

Je préfère la vue de chez ma tatie. Dans cette chambre, je vois la forêt, la colline, les arbres ; j‘entends les oiseaux, c’est agréable.

J’ai aussi un grand lit deux places, une imprimante, un ordinateur, un jardin.

De toute façon, j’ai du mal à rester des heures enfermé dans ma chambre. Il faut que je sorte, que je bouge, que je m’occupe ; je préfère être dans le jardin pour faire du trampoline.

J’ai besoin de sortir d’une chambre comme de l’autre. Ma vraie chambre, celle où je me sens le mieux, c’est une chambre d’extérieur. Une chambre sans mur. C’est si difficile pour moi de rester à l’intérieur ; je me sens mieux dehors. Je sens l’air dehors, le vent, la pluie, les odeurs, les grands espaces. J’adore faire des activités physiques avec ma mère au lac, à la rivière, à l’accro-branches, au skate-park, aller au ski. J’aime les activités qu’on fait en plein air. J’ai besoin de me dépenser, de faire du sport, du vélo, c’est quelque chose qui me donne confiance en moi parce que je réussis souvent. Je suis sportif. En temps de confinement… Le confinement pour moi, c’est dur, mais il faut le faire. Je passe du temps dans ma chambre, je joue à la Play, je fais quand même du sport avec ma mère mais à l’intérieur et en fait, je trouve à m’occuper.

Chambre confinée

Je suis censée faire mes devoirs, mais j’allume les lumières, la musique, je rêve. Sous mon plafond blanc, les idées noires défilent. Et voilà la tristesse et la mélancolie qui tombent sur moi et m’envahissent. Elles reviennent. À leur arrivée, les pensées joyeuses disparaissent, s’évanouissent. Je pleure, je ne fais que pleurer. C’est pénible. Il n’y a pas plus nostalgique, plus morose, plus sinistre que moi en ce moment. Je me sens d’humeur changeante. Fragile. Lunatique. J’ai appris pendant ces mois d’isolement à m’attacher à cette pièce, mais au final rien n’a changé.

Ma chambre

Ma chambre c’est un tout, un endroit où je peux être seule, travailler, un lieu où je peux faire ce qui me plait. J’aime le changement et je ne supporte pas la routine, ce qui peut sans doute expliquer que je change et déménage fréquemment ma chambre selon les saisons ou mes envies. Il y a deux façons d’organiser l’espace dans ma chambre, soit le lit en haut, soit le lit en bas et inversement pour mon bureau. J’ai donc pris l’habitude de mettre mon lit en haut l’hiver et en bas l’été pour profiter de la terrasse et de la lumière. Ma chambre je l’aime avec ses deux emplacements, mais j’ai quand même une petite préférence pour le lit en bas, cela signifie que l’été est arrivé ! Et l’été est ma saison préférée. Je peux alors sortir tous les soirs avec mes amis, faire des fêtes chez moi, me baigner tous les jours, il y a du soleil, enfin… j’adore cette saison. L’hiver, c’est surtout Noël que j’aime et attends. Le plaisir de voir toute la famille, de recevoir des cadeaux, d’aller au ski.

De ma chambre, une porte accède à la salle de bain que je partage avec ma sœur. Une colocation pas toujours évidente même si la salle de bain est grande ! Il y a des disputes, soit parce que l’une prend trop de temps, soit parce que l’autre met ses affaires partout. Enfin, c’est souvent un sujet de dispute entre nous « la salle de bain ». Il faut avouer que je suis un peu maniaque sur les bords, enfin j’aime que tout soit en ordre et carré comme dans ma chambre.

Ma chambre est un endroit où je ne passe pas beaucoup de temps, sauf pour y dormir ou y jouer à la console. Elle est située entre la chambre de mon frère et l’escalier de la maison. C’est la chambre la plus grande, il y a assez de place pour y faire dormir trois autres personnes ! Ce qui se passe quand la famille vient chez nous. Il y a une grande TV, une grande armoire, un lit simple, un bureau. Les murs sont tous blancs, sauf un qui est violet foncé, ma porte est grise. Une grande fenêtre donne sur le quartier : un bassin de rétention d’eau et une petite rivière. Il y a beaucoup de poussière, car je ne passe pas souvent l’aspirateur, mais elle est plutôt rangée, ma chambre. La plupart du temps, je suis plus souvent dans la chambre de mon frère que dans la mienne, et lui plus souvent dans la mienne. Il vient jouer à la console et moi je n’y joue pas tant que ça. 

• Lors du confinement, on a fini par mettre la console chez mon frère : plus simple ! Du coup, j’ai passé plus de temps dans ma chambre.

Quand je suis seul dans ma chambre, je n’aime pas qu’on entre ou qu’on sorte sans fermer la porte !